Introuductions de la
Taxe Poubelle; 1er janvier 2000.
La commune de marsens coince ces concitoyens
avant la fin du délais .
1 Rappel à l'ordre de la Commune de marsens.
2 Ma réponse
Marsens, le 18 janvier 2000
Madame, Monsieur,
En date du 14 décembre 1999, l’Assemblée communale a approuvé
le règlement relatif à la gestion des déchets. Ce règlement
est entré en vigueur le 1er janvier 2000.
Comme mentionné dans notre information, tout sac non conforme
au règlement susmentionné n’est plus ramassé par la maison
Niquille. Or, lors d’un contrôle, nous avons trouvé un sac
gris vous appartenant. Nous vous signalons qu’en cas de
récidive, vous serez passible d’une amende de fr. 100.-.
Nous vous prions de prendre bonne note de ce qui précède et
vous présentons, Madame, Monsieur, nos salutations les
meilleures.
AU NOM DU CONSEIL COMMUNAL
La secrétaire:
Le Syndic
***********************************
Le 8 février 2000 je répondais;
Concerne: Votre lettre du 18 janvier 2000.
Madame. Monsieur. Bonjour,
Tout d’abord, je tiens à dire que, depuis deux ans que nous
habitons Marsens nous nous plaisons beaucoup dans ce village.
Un point particullièrement positif étant le fait que dans nos
rapports face à nos autorités communales nous avons senti
convivalité, tolérance et respect. Nous nous sommes toujours
considérés comme des citoyens et comme des personnes avant
tout. Merci.
Dans votre lettre du 18 ct. vous me rappelez à l’ordre sur la
question des sacs ordure. Effectivement votre information
mentionnait la date du 7 janvier comme limite. Par
l’intermédiaire de mon fils, j’ai encore déposé un sac
d’ordures le 7janvier avant-midi en pensant que le ramassage
avait lieu l’après-midi.
Votre information sur l’introduction de la taxe poubelle
mentionne que l’incinération sauvage des déchets et la
principale source de pollution pour la dioxine, que brûler un
kg d’ordures équivalait à 10 tonnes dans une centrale. Dans
l’intention de respecter votre information, j’ai encore vite
mis la corbeille du bureau (qui contenait des pièces à brûler)
dans ce sac mal plein, ce qui n’est pas dans mon habitude, et
c’est pourquoi vous n’avez eu aucne peine à m’identifier.
Nous nous sentons très concernés par les problèmes écologiques
et nous n’avons pas attendu que vous imposier la taxe pour
nous efforcer de diminuer les déchets. Avant le 31 décembre
les mesures que nous avions prise depuis plusieurs années
étaient:
a) les déchets recyclables étaient déposé à la décharge
surveillée.
b) les déchet ménagés compostables étaient déposé aux
décharges prévuesà cette intention
c) l’achat du lait en bouteille à la laiterie du village (mis
à part un ou deux berlingos de
secours).
d) le renoncement à l’abonnement à des journeaux.
e) l’utilsation de sacs à commissions (non jetables)
f) nous menons une politique d’achat draconnienne envers les
produits poluants (par ex:
nous n’avons consommé qu’un rouleau de papier d’aluminium en
9ans)
dès le I erjanvier 1999.
g) Nous n’acceptons plus la publicité dans notre boite aux
lettres (ce que nous pratiquions
déjà à Epagny notre ancien domicle , mais que nous avons
négligé de rétablir en arivant ici)
h)Nous étudions encore d’autres solutions pour diminuer nos
acte poluants.
Votre réaction si rapide lors d’un changement d’une si grande
importance m’inquiète et me fait poser les questions
suivantes:
- Est-ce qu’il s’agit d’un changement de comportement de nos
autorités communales face aux habitants?
- Les filtres des centrales d’incinération dont vous parlez
dans votre information que deviendront-ils après leur
utilisation....? dans une décharge spéciale?
- Dans un société dite «de consommation» quie ne s’efforce que
de produire plus: la taxe poubelle n’est-ce pas comme si un
médecin pour sauver son malade de l’empoisonnement lui
préscrivait de jeter de l’aspirine dans les wc après avoir été
à selles?
- En infligeant FR 100.-- d’amende aux contrevenants,
convertis en journées de prison à fr 30.-- il faut de 1000 à
1500 sacs pour que la peine soit équivalente à un peine de
prison pour un assassinat; est-ce équitable?
Il me semble qu’il s’agit là de difficultés de mise en place
et je les considère comme tel. C’est pourquoi je n’accepte pas
votre réprimande.
Tout en espérant que ce petit problème restera un incidant de
parcours et que nous pourrons rétablir la confiance mutuelle,
je vous remercie pour le travail que vous effectuez etje vous
prie d’agréer, Madame Monsieur, mes bonnes salutations.
Avoir aussi,
Ordures, un dilemme: quand
ça bourre, ça bourre bien.
Coup
de gueule à la frontière des ordures
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